Le robot qui voulait être artiste

L’Incadraw

C’est une rencontre que nous voulions faire depuis longtemps. L’Axidraw, le petit robot à dessiner, est l’exemple parfait de l’outil simple mais bourré de potentiel créatif.

Que fait-il ? Il dessine, vraiment, en maniant avec dextérité tout crayon, stylo, feutre, pinceau que vous voudrez bien lui confier.

Il faut le guider, bien entendu, il n’invente rien. Et pour ça vous avez le choix : sans une seule ligne de code, grâce à une extension Inkscape (le génial logiciel libre de dessin vectoriel), ou avec toute la souplesse des nombreuses API et interfaces disponibles.

C’est un compagnon idéal pour des logiciels de programmation créative et d’art génératif comme Processing (nous en reparlerons).

Voilà donc un outil qui ouvre de nombreuses perspectives de projets à la frontière des sciences et de la création artistique.

Une autre caractéristique de ce robot, c’est la qualité de sa conception qui fait appel à plusieurs pièces sur mesure. Si c’est un vrai plaisir de l’utiliser, ça ne facilite pas sa réplication “à la maison”.
Au vu de son prix pourtant (aux alentours de 500€ pour le modèle A4), on pourra être tenté d’en créer sa propre version.

Mais peut-on rivaliser avec les prototypeurs californiens fous d’Evil Mad Scientist (EMS) ?

Ni une ni deux, la R&D d’Incaya se met au travail. L’objectif ? Concevoir un Incadraw à partir de matériel standard, facile à trouver (en France ou depuis la France), et le moins coûteux possible.
Et également, déterminer à quel point les astuces de contruction d’EMS font la différence…

On notera qu’il existe déjà quantité de clones : des modèles à bas coût dans les boutiques en ligne de l’empire du Milieu, ou d’ingénieux plotters (traçeurs) proposés par les makers du monde entier.
Nous réinventerons donc la roue, c’est assumé, mais en cherchant à comprendre et à documenter les subtilités d’un tel outil.

Dans l’épisode suivant : comment ça marche, un Axidraw ?